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Bonjour,

En ce début de semaine, nous vous proposons de choisir une qualité d’être que vous souhaitez développer cette semaine : la patience, la joie, la douceur, la souplesse,... 

Pour vous connecter avec cette qualité, vous pouvez revivre une situation dans laquelle vous avez vécu cette qualité. Ressentez les bienfaits que cela vous a apporté. 

Puis dans les jours qui suivent, à chaque fois que vous vous observerez dans l état contraire, notez le en conscience. Au fur et à mesure, l’état contraire fera place à l’état dans lequel vous souhaitez être. 

A chaque fois que je me verrai en colère, le fait de le mettre dans la lumière me permettra de le remplacer progressivement par la douceur. 

Astuce : Soyez bon avec vous-même lorsque vous n’êtes pas dans l’état dans lequel vous souhaitez être. 🙂 

Nous pourrons être plein de gratitude pour tout ceux qui travaillent, soignent, prennent soin de nous,... et nous permettent de travailler sur nous-mêmes.

Bonne journée,

Et si on changeait aujourd’hui ? 

Tout change dehors mais rien ne change chez nous.

La proposition est de réinventer notre intérieur : bouger les meubles de place, accrocher les tableaux à d’autres endroits ou changer de décoration avec nos dessins enfant ou les dessins de nos enfants, repeindre un mur (?),... 

Une bonne occasion de redécouvrir les éléments de notre intérieur que nous ne voyons plus, de donner la parole à chacun dans l’aménagement de l’espace et surtout peut-être, de gagner de la place. 

C’est aussi une façon de vérifier qu’il y a plus d’une solution à un problème. En arrivant, nous avons posé les meubles là, mais finalement il y a d’autres dispositions possibles. 

Nous pourrons aussi être attentif aux émotions ressenties face au changement : Peur (pas envie de déplacer des meubles, risque de casser des choses, peur du désordre, inutilité : “on est bien comme ça”,...)

Resistance (c’était mieux avant, je l’aimais bien là où il était, pourquoi changer ?,...)

Ouverture (oui, on pourrait l’accrocher là, on pourrait déplacer la table,...) 

Enthousiasme (“Il est super ce meuble”, génial ! On peut circuler ici,...). 

Bref, ce qui bouge en nous et nous permet de nous adapter au changement. 

Nous pourrons être plein de gratitude pour notre inventivité et la façon dont nous aurons travaillé ensemble pour fabriquer ce nouvel espace. 

Bonne journée.

Pour la fête du rire, dont on ne dira jamais assez les vertues réparatrices, nous vous invitons à “vous en payer une bonne tranche”.

Pour cela la proposition est de donner libre cours à votre esprit “carnavalesque” de fantaisie et d’humour. Depuis le classique poisson accroché dans le dos jusqu’à la canne à pêche au balcon pour offrir des carottes aux passants. 

Le thème du poisson est privilégié mais il n’exclut pas d’autres approches comme celle autour de la fausse (bonne) nouvelle. 

Les sujets graves que l’on peut tourner en dérision ne manquent pas... 

Partagez ici vos meilleures trouvailles 🙂 

Bonne journée

Comme toute catastrophe, celle-ci nous invite à nous réinventer.

La première question est : « Que sommes nous prêts à lâcher ? »

Les réponses sont souvent très libératrices et ouvrent des espaces insoupçonnés.

Ensuite, il y a : « Qu’est ce qui est important pour moi ? »

Il y a d’abord généralement l’impératif de la survie, gagner de l’argent. Mais il y a aussi d’autres besoins qui sont différents pour chacun : avoir un travail qui fait du sens (quel sens ?), faire partie d’une communauté (laquelle ?), développer ses compétences (lesquelles ?), être reconnu (par qui ? Pour quoi ?), ... 

La proposition aujourd’hui est de passer un peu de temps à réfléchir, seul(e) ou en couple, à ce projet de vie. 

Nous pourrons aussi être plein de gratitude pour tout ce que nous avons déjà reçu dans notre vie professionnelle : telle formation, telle opportunité de travail, tel projet, telle rencontre,.... car si tout dépend de nous, rien ne dépend de nous  .

Bonne journée !

Le temps file à tout allure : je n ai pas réalisé qu’il était si tard ! 

Écrivez-vous un journal de bord ? 

Personnellement, je m’y suis mis depuis le début du confinement car c’est certainement une expérience pour laquelle il sera intéressant de garder une trace mais aussi parce qu’écrire tous les jours est une façon de revoir sa journée, ce qui s’est passé (en confinement on a vite l’impression de n’avoir « rien fait »), les émotions vécues et éventuellement les réflexions qu’elles ont fait naître ou qu’elles font naître en y repensant. J’essaye surtout de voir ce qu’elles disent de moi ! 

Exemple : hier, je découvre une fuite dans mon mur. J’espère que ça vient du voisin ... J’arrête tous les robinets d’eau pour vérifier ... ça continue de couler. Me voilà confirmé dans mon idée. Je monte voir mon voisin qui me dit que ça ne vient pas de chez lui. Je retourne chez moi vérifier. Je coupe le robinet d’arrivée d eau générale : ça ne coule plus ! J’avais tellement envie de ne pas être embêté et que ce soit la faute de l’autre, que je m’étais « organisé » pour confirmer mon idée,... en toute bonne foi ! 

Combien de fois, est-ce que cela m’arrive ? Mon journal m’a permis de prendre conscience de ce mécanisme. 

Astuce : se donner une routine car ce n’est pas si facile de l’écrire tous les jours. 

Nous pourrons être plein de gratitude pour le chemin que nous parcourons particulièrement en ces temps de confinement. 

Bonne soirée,

Bonjour, 

Les mots soignent les maux. La psychanalyse le dit mais avez vous pensé à la poésie.... qui peut devenir chanson...🙂 ?

Les grandes émotions sont souvent mères de poésies. J’ai commencé à écrire de la poésie au moment de la tempête de glace au Québec en 1989. 

La proposition aujourd’hui est d’écrire un poème. 

Pour commencer vous pouvez choisir les 5 mots que vous préférez. Vous n’avez plus qu’à les utiliser dans un texte sans trop chercher à savoir ce que vous allez dire. 

Vous pouvez aussi faire le jeu d’écrire une phrase ou un morceau de phrase en haut d’une feuille la replier et la passer à un autre qui fait la même. Quand vous déplierez la feuille vous découvrirez peut-être un texte plein de poésie. 

Astuce : laisser courir son stylo ou ses doigts sur le clavier. 

Pour rappel, André Breton définissait l’écriture automatique de la façon suivante (en 1924 !!) : « Placez-vous dans l'état le plus passif ou réceptif que vous pourrez... écrivez-vite sans sujet préconçu, assez vite pour ne pas vous retenir et ne pas être tenté de vous relire ».

Vous pourrez être plein de gratitude pour les poèmes qui à certains moments de votre vie vous ont aidé à vivre. 

Bonne journée.

Aujourd’hui est un jour très particulier : la fête des Rameaux célébrant l’acclamation de Jésus par la foule, quatre jours avant son arrestation et sa passion... 

En outre, Jupiter (l’abondance en astrologie) et Pluton (la destruction) se sont alignées... 

Pour exprimer ces énergies, la proposition est de danser en méditant. Pour cela vous pouvez mettre de la musique et laisser monter en vous les émotions qui viennent et que vous laissez s’exprimer par les mouvements de votre corps, en restant connecté sur ce qui se passe en vous. 

Si vous avez des enfants, vous pouvez les inviter à faire la même chose. Ou, sous forme de jeu, les inviter à exprimer avec leur corps une émotion qu’ils choisissent ou qu’ils tirent au sort parmi des papiers sur lesquels une émotion est inscrite. Les autres peuvent deviner. 

Après la séance, (30 mn) n’hésitez pas à prendre 5 mn de silence pour revoir ce que vous avez vécu. 

Nous pourrons être plein de gratitude pour ce corps que nous oublions si souvent et qui nous rend tant de service, y compris de nous exprimer ! 

Bonne journée.

Pour démarrer cette semaine Sainte, nous vous proposons de la planifier en commençant par la fin : Que voudriez-vous avoir accompli ? Dans quel état souhaitez-vous être dimanche matin pour Pâques. 

En prenant le temps de vous représenter vivant la situation dans laquelle vous souhaitez être, faites le plein des émotions positives qui vous ressentirez. C’est votre réservoir de motivation quand vous accomplirez les activités requises !

Puis, vous pourrez identifier ce dont vous avez besoin pour atteindre votre objectif.

Enfin, vous pourrez positionner les activités requises dans le temps sur votre calendrier hebdomadaire. Une routine peut aider. 

Par exemple, si je souhaite être profondément en paix Dimanche et que je sens que j’aurai besoin d’avoir médité, il est plus facile de fixer un moment qui soit le même tous les jours. Il en est de même si, pour atteindre cet objectif, je pense que j’aurai besoin que la maison soit propre ou que mon administration soit à jour,... je planifierai des temps réguliers pour chacune de ces activités. 

Astuce : se réserver des plages de temps sans rien pour les imprévus ou juste pour respirer. 

Nous pourrons être plein de gratitude pour ce temps qui s’ouvre devant nous et toutes les promesses de purification et de joie qu’il contient. 

Bonne journée.

Bonjour, 

Nous blessons souvent l’autre et plus souvent encore involontairement, particulièrement ceux que l’on aime. La vie trépidante passe dessus. Les relations se renouent sans réconciliation formelle. 

La proposition aujourd’hui est de s’arrêter sur ces blessures reçues et données pour voir les souffrances qu’elles ont engendrées. Généralement, nous nions cette réalité. 

Pourtant, les regarder peut aider à se libérer et à mieux vivre. 

Si nous pouvons poser un geste ou un mot ouvrant la porte à un « par-don », ce peut être un beau cadeau pour soi et pour l’autre, « victime » et « bourreau ». C’est à dire les deux parties de nous. 

Si nous prenions un peu du temps qui nous est donné - ne serait ce que les temps de transport que nous sauvons ! - pour travailler là-dessus ? Ce peut-être une lettre (même si elle n’est pas envoyée), un mot ou une phrase sur une feuille qui est brûlée, ce peut-être une conversation téléphonique (même si elle ne porte pas spécifiquement sur la blessure), ... 

Astuce : ce par-don peut se faire aussi en « Énergétique » ou en « Esprit ». 

Nous pourrons être plein de gratitude pour les forces de vie, qui comme les rameaux qui repartent d’un tronc abattu, nous permettent de vivre même après les plus grandes souffrances. 

Bonne journée

Hier, nous avons parlé du par-don, aujourd’hui nous vous proposons de travailler sur le don. 

Le confinement a libéré une épidémie de bienveillance et de dons. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de le pratiquer, nous vous invitons à l’expérimenter : un service, un produit, du temps, de l’argent,... 

Le don nous donne... une énergie incroyable et nous rend plus libre. J’ai souvent eu l’occasion de vérifier l’affirmation de Jean Vanier (fondateur de l’Arche) : « Tout ce qui n’est pas donné est perdu ». 

Surtout, un don ici, c’est dix dons tout autour ! C’est un très bon « geste barrière » car en stoppant la peur et l’isolement, il nous donne collectivement l’énergie de faire obstacle aux conséquences du virus. 

Astuces : 

1 - ne cherchez pas ce que vous pourriez donner, la vie vous en offrira l’occasion. Nous, par exemple, avec la « Mouillere », c’est une collaboratrice qui a proposé d’en offrir à l’hôpital de la Ville. C’est mon voisin, avec lequel j’étais en froid, qui m’a demandé un kilo de sucre. 

2- la valeur intrinsèque n’a aucune importance, le geste n’a pas de prix. 

Nous pourrons faire la liste des dons reçus, même seulement depuis le confinement ! Et en être plein de gratitude. 

Bonne journée

Sentez-vous comment la propreté qui s’est installée dans la maison à force de ranger, de trier et de nettoyer, vous apporte de l’air ? 

J’ai commencé à nettoyer le devant des placards, puis l’intérieur, puis le fond : je respire ! 

J’ai lavé le sol qui se satisfaisait d’un coup de balais ou d’aspirateur, les grands jours, il est tout heureux et moi avec. Étonnant cette perception du propre. 

Et vous où en êtes vous de ce grand nettoyage de printemps ? Pour que le nouveau prenne place, il est utile de créer un espace qui puisse l’accueillir. 

Astuce : « petit à petit l’oiseau fait son nid ! » Pas la peine de s’épuiser à vouloir tout faire en un jour. 

Nous pourrons être plein de gratitude pour cette « maison » qui nous prête ses murs, sa chaleur, son confort, sa sécurité,... 

Bonne journée

En ce jour d'Attente pour les chrétiens qui espèrent l'après, la Résurrection, si nous commencions à penser l'Après ? 

Nous allons avoir du travail pour cette résurrection qui nous attends tous ! Il n'est donc pas trop tôt pour y travailler.

En cinq mots, à quoi voudrions-nous que le monde ressemble Après ? 

Moi ce serait : équité, créativité, partage, responsabilité, respect.

Astuce : Ne réfléchissez pas trop, la spontanéité (lapsus ?) est souvent gage d'authenticité.

Nous pourrons être plein de gratitude pour cette opportunité qui nous est donnée de réinventer le monde.

Bonne journée

N°26 11/04/2020

Bonjour, 

Cette semaine nous avons travaillé sur le par-don et sur le don. Nous avons donc découvert que l’Humanite est Une puisque en par-donnant et en donnant à l’autre, c’est à soi qu’on donne.

Pour aller plus loin, nous pouvons regarder en quoi le « défaut », qui nous irrite tant chez l’autre, ni est en moi. Et que la gêne que l’autre génère en nous, n’est rien d’autre que la gêne, voire la colère, que nous ressentons à surprendre en nous ce « défaut ». 

Cette expérience peut être très apaisante dans nos relations. 

Astuce : commencez cet exercice avec les proches que vous aimez. 

Nous pourrons être plein de gratitude pour les différentes parties de nous, y compris celles qui nous irritent et qui jouent leur rôle dans notre équilibre. 

Bonne journée

La terre est une promesse.

La terre est une sagesse.

Douceur des renaissances.

Docilité des rémanences. 

La graine connait sa place,

Les fleurs ont leur espace,

Les feuilles reverdissent,

Les poissons rougissent.

Le soleil est ami de la lune.

Le ciel en union les y amène.

Où est passé l’être humain ?

Derrière un de ces grains ?

Ou bien envolés aériens ?

Par les trous des serrures,

On peut voir les bigarrures,

De ces étranges bavures.

Espoir d’arc-en-ciel,

Oublieux de tout le fiel,

Plus que le sucré du miel.

Aujourd’hui, jour férié, résonne comme une invitation à « rester calme » ou à retrouver son calme. Submergés d’informations, traversés par des peurs, stressés par les contraintes du confinement et par l’inactivité ou la surcharge de travail, il est facile d’être énervé. Nous oublions alors facilement les fondamentaux, sources de joie, à commencer par notre cœur qui nous permet de respirer. 

Nous vous proposons donc aujourd’hui de respirer pendant 15 mn en « pleine conscience » c’est à dire en prêtant attention à notre inspire et à notre expire. Très vite, probablement, nous ressentirons l’apaisement profond que cette pratique peut procurer. Un peu comme lorsqu’on est énervé et que spontanément on prend une grande respiration. 

Vous pouvez faire cet exercice seul ou avec vos proches. Les enfants pourront apprécier ce moment. 

Astuce : 

On peut faire varier le rythme de sa respiration en retenant sa respiration après l inspire ou en soufflant longuement quand on expire. 

Nous pourrons être plein de gratitude pour cet organe, le cœur, qui depuis notre embryon jusqu’à maintenant, travaille nuit et jour pour nous, sans que nous y fassions attention. 

Bonne journée

J’ai repeint une pièce. Je pensais savoir faire. 

J’ai découvert que non : l’enduit bien que ponce est irrégulier, il y a des traces alors que j’ai croisé les mouvements du rouleaux, .... 

Après avoir été découragé, je me suis dit trois choses :

1- Je n’avais pas conscience que le peintre avait si bien travaillé. Je me dis que j’aurai dû le reconnaître davantage. 

2 - Peindre, c’est un vrai métier de professionnel ! 

3 - Accepter de prendre le temps est une clé du succès : le peintre avait pris 8 jours. J’ai voulu « bâcler » cela en trois jours ...

Combien de fois pensons-nous que l’activité d’autrui est « facile » ? Le fait que le confinement nous amène à pratiquer d’autres métiers nous permet de vérifier qu’il n’en est rien. 

Nous pouvons être plein de gratitude pour ces métiers que nous ignorons/méprisons trop souvent et qui régulièrement nous servent. Nous applaudissons infirmières, médecins et autres personnels soignants. Un beau geste : Combien d’autres professions devrions nous applaudir ? 

Bonne soirée

Le confinement nous donne l’occasion de redécouvrir le plaisir de cuisiner et surtout d’être plus attentif à ce que nous offrons à notre corps. 

Pour moi, la cuisine reste largement un mystère. Mais j’évolue, lentement. Par exemple, après cinq années d’interpellations, je suis devenu végétarien, non par décision mais parce que, tout à coup, il m’était devenu impossible de manger autrement. 

Et si nous profitions de ce temps, à la maison, pour reprendre la main sur ce que nous mangeons ? Non seulement pour éviter de gagner des kilos, mais aussi pour être plus conscient de l’impact de notre consommation sur les 7,499999 milliards d’êtres humains sur la planète. 

Comment ne pas voir cette immense chaîne de solidarité qui tous les jours nous permet de manger : depuis la personne qui a récolté la graine à semer jusqu’à celle qui a cuisiné en passant par celles qui ont récolté, transporté, préparé, distribué, vendu ... ? Je me sens plein de gratitude pour toutes ces personnes et du coup il m’est impossible de jeter car je pense à tous leurs efforts réduits à néant. 

Bon appétit

Plus de beurre depuis trois jours à la maison, j’étais triste de cette diète. Ce matin, à ma grande joie, j’ai découvert que je me régalais de confiture et de pain ! 

Comment évoluent nos besoins en cette période ? Il peut-être intéressant de noter combien nous parvenons à nous passer de choses hier indispensables et inversement, ce qui nous manque terriblement. Moi, ce sont les contacts physiques avec les autres et ma méditation du matin !

Astuce : garder cette liste et la revoir régulièrement pour voir comment nous changeons. 

Je suis plein de gratitude pour tous mes besoins qui sont satisfaits, jour après jour, sans beaucoup d’effort !

La situation actuelle nous conduit à la patience. Sommes nous patient avec nous-mêmes ? 

Souvent les injonctions de l’enfance « sois parfait-e » restent présentes et nous conduisent à être peu tolérants avec nos imperfections. 

Être patient avec nous-mêmes peut nous permettre de grandir à notre vitesse beaucoup plus sûrement qu’à « la force des poignées » en voulant être tout de suite parfait. 

Cet été, pour la première fois de ma vie, j’ai chanté dans une chorale. J’étais très frustré de ne pas mieux connaître la partition et je me répétais que je n’étais vraiment pas doué. Jusqu’au jour où j’ai réalisé qu’en réalité je la déchiffrais. Mon impatience ruinait ma confiance en moi, (et accessoirement mon plaisir) et m’empêchait d’apprendre. 

La proposition est de regarder nos erreurs avec bienveillance : l’énervement comme enseignant-e de nos enfants, nos pains tout raplapla ou brûlés, les fausses notes,... Respirer profondément et regarder quelques minutes la situation en position d’observateur peut nous aider à prendre conscience et à accepter notre processus d’apprentissage. 

Réaliser tout ce que nous avons déjà appris dans nos vies pourra nous apaiser et nous pourrons en être plein de gratitude. 

Bonne journée,

Nous n’y sommes pas encore mais ça va venir : le deconfinement. Et il nous faudra des forces pour faire face au monde et à ses changements. 

Il est très utile de savoir ce qui vous permet de vous ressourcer et de vous donner de l’énergie. En cas de besoin, vous savez où « aller ».

Moi par exemple c’est regarder (si,si,..) ou manger un bon gâteau, d’être en contact avec d’autres, de peindre ou de faire de la musique, de prier, d’être avec mes enfants et petits enfants, de boire un verre de vin, de méditer et de respirer en plein conscience, d’avoir des retours positifs sur ce que je fais,... la liste est longue en fait. 

Et pour vous ? 

Astuce : pensez à ce qui vous a permis de remonter la pente quand vous étiez « en bas ». 

Cette exercice peut nous rendre plein de gratitude pour toutes ces sources d’énergies qui nous sont données. 

Bonne journée.

Confiné-e, il est plus important que jamais de penser à notre corps. 

La danse est un moyen. L’expression par son corps de ses émotions, de ce qui nous anime est une façon de reprendre conscience de toutes les parties de notre corps. C’est une des composantes du mouvement authentique.A titre d’illustration, voici un lien : http://www.sarahdellava.org/creations-pour-tous/. 

Astuce : choisissez une musique que vous aimez et laissez vous aller à exprimer ce que vous ressentez. S’il y a des petits enfants, on peux se laisser guider par eux. 

La méditation au cours de laquelle on revisite toutes les parties de son corps depuis les orteils jusqu’aux cheveux, en les remerciant d’être, est une autre façon. 

Astuce : respirer profondément et aussi lentement que possible pour chaque partie sur laquelle on se concentre, en retenant son souffle après l’inspire. 

Le toucher de chaque partie de son corps, depuis les narines, les lobes d’oreille ou les mollets permet de se reconnecter avec elles. 

Astuce : saisir la partie que l’on a choisi et secouer ou frictionner énergiquement. 

Comment ne pas être plein de gratitude pour ces organes qui fonctionnent si bien qu’on en oublie l’existence ? 

Bonne journée,

Nous avons souvent fait référence à la respiration comme le remède magique 🙂.

Aujourd’hui, je voudrais résumer succinctement différentes façons de respirer en conscience pour que vous puissiez en tirer pleinement bénéfice. 

La première façon, c’est simplement de prendre conscience de l’inspire et de l’expire. On peut ici distinguer la respiration qui part du ventre de celle qui part du thorax. La première est celle du bébé. Elle est plus profonde. L’adulte respire le plus souvent (a part les chanteurs et les instrumentistes à vent !!) en haut. Le premier travail peut être de retrouver la respiration du ventre. 

Astuce : posez vos mains sur le ventre pour vérifier qu’elles bougent. 

La seconde façon est la respiration « yogi » qui vise dans l’inspire comme dans l’expire à re-animer tel organe ou tel Chakra en dirigeant sa pensée tout en respirant sur le point choisi pour orienter le flux du souffle. 

On peut rajouter que la suspension du souffle à poumon plein (assez courant) ou à poumon vide (plus rare) permet de rentrer dans un état de conscience plus profonde permettant d’évacuer les toxines. Pour travailler cela, il est préférable d’être accompagné. 

Pour mémoire, il y a aussi la respiration par les deux narines ou par celle de droite ou celle de gauche, avec toutes les combinaisons à l’inspire et à l’expire. Cette respiration nasale permet de purifier un des trois canaux énergétique. Pour faire simple, à gauche, la détente ; à droite, l’action.

De façon générale, le Prana (énergie vitale en sanscrit) Yama (le contrôle en sanscrit) est la science de la respiration qui permet de respirer en conscience. (Source : André Van Lysbeth, « Le Prana Yama ») 

Enfin, il y a la respiration avec une intention dans le souffle soit globale soit différenciée pour l’inspire et l’expire. J’inspire « je me sens calme ». J’expire «je me détends » ; « calme /détente ». On peut travailler sur la durée de l’inspire et de l’expire en comptant 1,2,3,... ici on pourrait calme en trois et détente en 6. (Source : Thich Nhat Hanh, « Vivre en pleine conscience »)

Astuce : En respirant inconsciemment, on se nourrit d’air ; en respirant avec conscience on se nourrit d’énergie. 

Nous pourrons être plein de gratitude pour les maîtres qui depuis des millénaires nous ont précédés et ont développé ces approches.

Avec le prolongement du confinement, la tension monte et les messages d’alerte sur les risques psychosociaux augmentent. 

Pour agir nous vous proposons trois pistes qui nous ferons du bien et ferons du bien aux autres : 

Spirituelle : méditer et envoyer de l’amour autour de nous.

Psychologique : appeler chaque jour une personne pour un véritable échange.

Social : rejoindre un réseau d’entraide pour participer à une action solidaire. 

Astuce : La régularité est importante. Il est donc prudent de se donner des objectifs « modestes » 

Je suis plein de gratitude pour les partages sur Facebook dont beaucoup sont très aidants pour moi par la force de leur message, la poésie de leur forme ou la beauté de leurs images.

Il y a trois jours, nous avons regardé nos besoins et comment ils évoluaient. 

Aujourd’hui, je vous propose de prendre conscience de ce qui est important pour nous: nos valeurs. Les honorer fait partie de nos besoins. 

Parfois, on peut les lister immédiatement : liberté, amitié, justice,... 

Souvent, on les découvre « par hasard » en se mettant en colère quand elles sont niées par l’autre, par exemple. 

Quand quelqu’un me double très vite à un endroit dangereux, cela soulève de la colère en moi. J’ai vérifié si c’était ma valeur « compétition » 🙂 mais c’est plutôt ma valeur « respect de la vie » et « responsabilité ». 

Je peux aussi la découvrir en étant triste quand elle manque. J’ai travaillé dans des entreprises dans lesquelles il était très difficile d’obtenir des décisions. Je me suis rendu compte que cela allait à l’encontre d’une valeur « courage » /« accepter le risque de la vie » qui était importante pour moi. 

Inversement, dans un projet ou un travail dans lequel on se sent bien, on peut prendre conscience que c’est parce que telle valeur est présente. J’ai mis en place des formations « connaissance de l’entreprise » : j’étais très heureux de développer ma valeur « être au service », car chacun découvrait que les autres fonctions lui permettaient de travailler efficacement. 

On peut aussi vérifier ce que l’on « doit » vivre pour être heureux : « courir » pour ma valeur « bien être » / santé, ou boire un verre avec des amis pour ma valeur « convivialité », par exemple.

Une même activité peut nourrir différentes valeurs en fonction de la façon dont on la réalise, par exemple. S’entraîner pour participer à des marathons en suivant sa performance ne nourrit pas les mêmes valeurs que courir quand on le peut pour le plaisir. 

Finalement, il y a plein de listes de valeurs. On peut les passer en revue pour noter celles qui nous parlent. En voici une : https://www.unevieextraordinaire.com/211-valeurs-la-liste-c…. 

Astuce : vérifier que nous ne choisissions pas celles qui « font bien » socialement 🙂 

Reconnaître ses valeurs, c’est une occasion d’être plein de gratitude pour tout ce qu’elles nous ont permis de vivre et ce qu’elles ont apporté à notre communauté. 

Bonne journée

Et si nous partions très loin de ces espaces confinés ? Voyage dans le temps, voyage dans l’espace, qui nous permettra d’entrer en contact avec notre futur moi. 

L’objectif est de visualiser qui nous voulons être dans 20 ans pour pouvoir orienter notre vie. 

Il y a plusieurs façons de l’approcher : 

- une relaxation profonde, qui vous permettra de vous transporter dans 20 ans, dans un lieu correspondant à votre futur moi. Si vous en avez l’expérience, vous pouvez aller au centre de la terre et avec l’énergie de votre troisième œil, vous pouvez vous laisser guider vers ce futur moi en ressortant à la surface de la terre là où il se trouvera.

Astuce : Une fois en contact avec lui, posez lui un maximum de questions pour mieux le connaître. 

- Decrivez ce que vous voudriez que vos proches, vos amis, vos connaissances disent de vous à votre enterrement : ce que vous avez réalisé, comment vous agissiez, quelles qualités ils appréciaient,... 

Astuce : Ne vous limitez pas à ce que vous êtes aujourd’hui. Il y a encore une longue route devant vous... 

- Votre façon de vous projeter dans le futur ! 

Une fois que vous serez entré-e en contact avec votre futur moi, décrivez par un dessin, un texte,... à quoi vous ressemblerez, quelles seront vos valeurs, où et entouré-e par qui vous serez, ce que vous ferez,... C’est un moment joyeux vous permettant de ressentir la plénitude de votre moi futur. 

Je vous invite à donner un nom à ce personnage qui pourra vous guider pendant les temps à venir !

Astuce : Le futur moi peut être très proche ou très loin de votre moi actuel ! 

A la fin de cette exercice, nous sommes plein de gratitude pour le chemin que nous allons parcourir, les découvertes que nous allons faire, la personne que nous allons devenir et notre capacité à évoluer. 

Bonne journée,

Les avis divergent sur la pratique sexuelle en période de confinement, particulièrement pour ceux qui vivent seul-e-s. Depuis les incitations à la masturbation aux États-Unis jusqu’à l’encouragement à une vie sexuelle guérisseuse au Danemark. 

Et si, avec le temps offert, cette période était aussi une invitation à la re-découverte du plaisir sexuel ? Réinventer là aussi la relation. 

En écrivant, en récitant,... des textes (lettre, poème, chanson,...) d’amour et érotiques qui soient des prologues, des prolongements ou éventuellement une façon de transformer la frustration de la distance. 

Astuce : Se connecter à la personne à laquelle on veut adresser ce message. 

En découvrant les corps de l’un et de l’autre par des massages en se laissant guider simplement par le plaisir que cela nous donne et l’envie de masser telle ou telle partie, en variant les rythmes non par décision volontariste mais en fonction de ce que l’on ressent en étant centré sur l’autre et ses réactions. En s’émerveillant du contact de la peau, des courbes, des parties du corps qu’on avait oublié chez soi et chez l’autre : un lobe d’oreille, un coude, un pli,... 

Astuce : Partager ce que cela produit en nous à notre façon, par les mouvements de notre corps, des sons,... 

En prenant le temps d’être à l’écoute du corps de son partenaire, en donnant la possibilité aux sens de se réveiller doucement dans le respect du rythme de chacun, en découvrant de nouvelles zones érogènes, en retardant l’orgasme,... 

Astuce : Être créatif et oublier les obligations de résultats. 

Nous serons plein de gratitude pour cette vie sexuelle qui nous apporte tant de bénéfices physiques, mentaux, psychologiques, spirituels.

En entrant dans le week-end, j’ai envie d’envoyer de l’amour à nos responsables qui doivent gérer une crise sans précédent et prendre des décisions difficiles. 

Il y a évidemment « beaucoup de choses qu on ferait mieux qu’eux » 😉 mais les supporter en leur envoyant de bonnes ondes, de l’énergie positive, nos encouragements,.... c est une façon aussi de nous aider. 

Je vous propose de prendre un temps pour cela dans le secret de vos cœurs ou en le manifestant à votre façon (applaudissements, bougies,....) 

Astuce : Ne pas penser qu’à ceux qui sont en France mais à ceux qui partout dans le monde doivent prendre des décisions difficiles. 

Je suis plein de gratitude pour ces hommes et ces femmes qui se battent tous les jours pour nous en assumant les risques et les critiques.

Dimanche soir arrive. Quoi de mieux que de regarder la lune et les étoiles pour réaliser notre place dans l’univers et profiter de la beauté des cieux nettoyés de la pollution ? 

Avant de fermer les volets ou les rideaux et les portes à double tours, allons dehors pour contempler les astres. 

Vous pourrez repérer vos constellations préférées ou juste les étoiles qui brillent le plus. N’hésitez pas à vous en mettre plein les yeux, demain on vous dira : « Tu as des étoiles plein les yeux. »

Astuce : Évidemment, il est préférable d’être soi-même dans l’obscurité. 

On en profitera pour méditer : « Pour jouir de la lumière, il ne faut pas avoir peur du noir. »

Comment ne pas être plein de gratitude pour la magie de la terre et de ses équilibres.... fragiles ?

Masque, autorisations dérogatoires de sortie,.... le confinement nous fait travailler sur notre rapport à la règle : où finit l’obligation, où commence le droit ? 

La prise en compte du collectif dans nos actions individuelles. Sommes nous confinés pour nous protéger ou pour protéger l’autre ? 

Est-ce la peur ou la responsabilité qui nous anime ? Et comme tout est lié, quelle partie nourrissons-nous ? L’énergie, n’est pas la même. 

Il peut-être intéressant de regarder ce qui nous motive et comment nous vivrons demain de nouvelles obligations : porter un masque, rester à distance,...

Mon enfant rebelle s’insurge contre les interdits, mais mon parent reconnaît l’impératif de veiller à la sécurité. Mon adulte passe du « C’est raisonnable » au « C’est fou ! ». 

Astuce : Selon qu’on est en référence interne ou externe, des échanges sur ce sujets peuvent nous aider à voir plus clair et éventuellement. 

Je suis plein de gratitude pour ceux qui m’aident à vivre apaisé-e cette « assignation à résidence ». 

Bonne journée

Quelle qualité d’être voudrions nous développer aujourd’hui ? 

Choisir une qualité d’être et se donner des occasions de la développer avec des personnes et dans les situations choisies. 

Par exemple, comme aujourd’hui je fais une journée chez un maraîcher, j’ai choisi la bienveillance et le non jugement. Arracher les plantes sans les considérer comme « mauvaises » et coopérer avec les autres bénévoles sans jugement. 🙂 

Astuce : Se regarder grandir dans cette qualité pour s’encourager !

Cela me rend plein de gratitude pour notre capacité à évoluer et à devenir ce que l’on souhaite devenir ... quelque soit notre âge. 

Bonne journée

Ecouter de la musique ! Le confinement m'a permis de ré écouter de la musique : d'écouter vraiment sans faire autre chose.

S'assoir ou s'allonger et écouter. Entendre les paroles, les arrangements, les silences, ... Une nourriture de l'âme que j'avais négligée avec mes activités et mes déplacements.

Je partage avec vous une mine parmi beaucoup d'autres.

"Entièrement gratuite, l'appli Radiooooo https://radiooooo.com

est une mine. Il vous suffit de cliquer sur le pays de votre choix, puis de sélectionner une année et vous accédez à une sélection musicale. Vous pourrez ainsi découvrir la musique chilienne des années 60, celle des années 70 en Papouasie (pas mal du tout !) ou la musique qui cartonne en ce moment en Afrique du Sud. Si tous les pays ne sont pas cliquables, il y a tout de même de quoi faire. D'autant qu'un autre critère entre en jeu... votre humeur ! Il est possible de choisir des titres lents ou rapides ou des chansons "étranges" ... Notez qu'il est également possible de partager vos madeleines musicales en postant des chansons sur le site. (Merci à Sylvine de Région 27)"

Je suis plein de gratitude pour ces compositeurs, poètes et paroliers, musiciens, chanteurs, ingénieurs et techniciens du son,.... qui me donnent tant de joie, tant de paix, tant d'énergie, tant...