Publications

Le challenge : former en une journée « au management d’équipe et à la conduite du changement ». Après la tentation du refus (En une seule journée… ce n’est pas sérieux !), la question devient : « De quoi parler ? »,  « Quel est l’essentiel » ?

J’ai choisi 12 points clés  :

1.     Se connecter à soi-même pour se connecter aux autres : en prenant conscience des battements de son coeur. Etre 100% présent à l’autre en évitant d’être dans son mental.

2.     Définir le cadre, identifier les attentes, fixer l’agenda pour rassurer : il n’y a pas de jeu possible sans règles. Prendre le temps au début n’est pas une perte de temps.

3.     Une clé : La confiance en soi et dans les autres. Donner et recevoir du feedback : Remercier pour renforcer, encourager l’implication ; Célébrer les succès pour marquer les étapes de progression et renforcer la cohésion de l’équipe,… Accueillir paisiblement ou joyeusement « le compliment ».

4.     Trois outils de base de communication : le regard, la question mue par la curiosité bienveillante, la reformulation sans interprétation pour rassurer l’autre et s’assurer qu’on l’a compris.

5.     Connais-toi toi-même, en identifiant son profil de personnalité (type process com) et celui de l’autre pour comprendre ses besoins et ceux des autres. Chacun a dessiné un « autoportrait » et l’a présenté à l’autre.

6.    Regarder comment je réagis face au changement imposé (L’après-midi, prendre une autre place que celle occupée le matin) : les émotions, les résistances (celles formulées et celles tues), les phases, la dynamique de groupe, le rythme du projet,..Manager les autres, c’est d’abord se manager soi-même, c’est à dire gérer ses propres émotions : rappel sur les émotions, contacter les émotions qui nous animent et identifier les besoins qu’elles nous signifient.

7.     Accepter sa position de leader : fixer des objectifs SMART, savoir utiliser différents registres (autoritaire et participatif, inclusif et exclusif,.. ), être conscient des enjeux et des jeux des acteurs.

8.     Ne pas transformer ses amis, en ennemis par manque d’attention : avoir une vision des acteurs, de leurs enjeux, des alliances, ne pas se focaliser sur les opposants,…

9.     Identifier les valeurs et les croyances qui fondent les actions. Savoir s’appuyer sur les valeurs pour construire du collectif, savoir « ramollir » les croyances pour réouvrir des possibles.

10.  Derrière les mots, comprendre le sens pour prendre en compte la désidérabilité sociale ou « politiquement correct »,  et identifier les vrais enjeux émotionnels et rationnels.

11.  Expliquer le pourquoi du changement et ce que chacun peut y gagner pour que l’action fasse sens.

12.  Accepter le conflit comme un élément constructif pour les personnes et les équipes mais sans le confondre avec les personnes ou les équipes.

Tout ceci dans une danse avec les participants pour favoriser leur réflexivité, répondre à leurs attentes et questionnements, en étant attentif à éviter trois pièges :

1.     Le piège de la théorie  : En multipliant les exercices et les débriefings pour expérimenter et faire prendre conscience,

2.     Le piège du temps, en particulier en donnant du temps pour un travail d’introspection personnel : ce qui m’a interpellé, ce que j’ai appris sur moi, ce sur quoi j’ai envie de travailler,… et pour une évaluation de la session

3.     Le piège du « gourou » ou de la formule magique : Constater qu’il y a toujours plusieurs façons de faire et que le groupe constitue un réservoir de ressources.

Et vous, sur quoi auriez-vous désiré travailler ?